La justice française a jugé illégale la commercialisation de médicaments sans ordonnance sur une plateforme qui n’était pas adossée à une officine physique. Cette décision montre le nombre relativement faible des pharmacies en ligne agréées dans l’Hexagone. En effet, le plus souvent ces sites sont soumis à de multiples contraintes.
Tous les pharmaciens n’ont pas le droit de se lancer dans ce genre d’activité, et l’autorité française ne cesse de le rappeler. D’ailleurs, le site de Doctissimo a récemment fait l’objet d’une poursuite par le tribunal de Nanterre qui a demandé la fermeture de leur plateforme Doctipharma jugée illégale. Cette décision a été bien reçue par l’UDGPO (Union des groupements de pharmaciens d’officine), en raison de l’origine des activités de la société. Mais il est toujours possible d’acheter des médicaments en ligne avant la fin de la procédure.
Des mesures strictes pour réglementer cette activité
Lors de l’ouverture du marché des pharmacies en ligne en 2012, des mesures ont été instaurées par Marisol Touraine pour protéger au maximum les consommateurs face à ce genre d’activité.
Effectivement, commander des médicaments en ligne présente certains risques. Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 50 % des produits de santé commercialisés sur internet sont de contrefaçons. Ainsi, il est essentiel de bien choisir le site avant d’acheter en ligne. Heureusement, il existe des enseignes de confiance qui proposent des produits de qualité, comme on peut découvrir sur Shop Pharmacie.
Un secteur sous haute surveillance
Pour dénicher la bonne pharmacie, il est recommandé de se tourner vers le site officiel du Conseil national de l’ordre des pharmaciens qui tient régulièrement à jour une liste des plateformes d’officine autorisées. Pour les reconnaître, il suffit de voir le logo commun qui s’applique à toutes les pharmacies présentes dans l’Union européenne.
Cependant, sur les 24 pays membres qui ont autorisé les pharmacies virtuelles, la France est en retard. En effet, sur 22 401 pharmacies physiques en 2015, seulement 301 se sont lancés sur internet. En somme, l’Hexagone compterait dix fois moins de pharmacies en ligne que l’Allemagne. D’après l’autorité de la concurrence, cette situation s’explique par une activité trop réglementée.