Un enfant qui pleure la nuit, c’est beaucoup de stress pour toute la famille. Et votre bébé qui dormait si bien, qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui il passe de si mauvaises nuits ? Focus sur les cauchemars et terreurs nocturnes.
Les signes d’une terreur nocturne
Depuis de nombreux mois, votre enfant passe des nuits sereines. Mais à partir de 18 mois, voilà qu’il se réveille. Il évoque des cauchemars, parle de peur, ou peut-être ne dit rien justement et vous vous interrogez. Car son comportement peut vous paraitre étrange. En effet, quand il se met à pleurer, et que vous allez le voir, vous constatez que :
- Votre enfant ne semble pas avoir conscience de votre présence.
- Les terreurs surviennent souvent en début de nuit.
- Votre enfant semble terrifier, il a les yeux ouverts, mais le regard vide
- Votre enfant n’a pas l’air complètement réveillé, et s’il l’est, il semble perdu, désorienté, en sueur et inquiet.
- Il se recouche sans problème.
- Il ne se souvient de rien le matin.
Les raisons des terreurs nocturnes
Les terreurs nocturnes sont à différencier des cauchemars. D’après les scientifiques, elles sont héréditaires, mais elles peuvent apparaitre également chez les enfants qui se couchent exceptionnellement plus tard ou sont particulièrement fatigués, chez ceux qui vivent des changements dans leur quotidien, pouvant les rendre anxieux, chez ceux dont les habitudes de sommeil changent et ne font plus la sieste et enfin chez ceux qui sont malades et ont une forte fièvre.
Que faire pour l’aider ?
Les conseils à suivre sont simples si vous constatez que votre enfant est en pleine terreur nocturne :
- Ne pas réveiller l’enfant
- Éviter de le parler ou de le toucher
- Attendre qu’il se recouche seul
- S’il se réveille et vous voit, ne pas avoir l’air perturbé, le rassurer en lui caressant le dos par exemple
- Le laisser se rendormir seul fonctionne bien aussi
- Ne pas lui en parler le lendemain afin de ne pas l’angoisser.
Les terreurs nocturnes, aussi impressionnantes soient-elles, disparaissent d’elles-mêmes autour de 4 ans. Vous pouvez toutefois tenter de les éliminer en faisant par exemple dormir votre enfant l’après-midi s’il n’en a plus l’habitude, mettre en place une routine avant d’aller au lit le soir, favoriser une atmosphère calme à la maison, lui apprendre à respirer calmement et à se détendre.